Sujets de thèses

L'analyse thermique Rock-Eval® (RE) a été développée à IFPEN dans les années 1970 comme outil de référence dans l'exploration pétrolière, et est devenue de plus en plus fréquemment utilisée au cours des 20 dernières années en science du sol afin de caractériser la matière organique du sol et sa stabilité thermique.

Les interactions entre les eaux de surface et les eaux souterraines, et leurs impacts sur l'évolution des paysages sont mal connus et incertains, en particulier dans le contexte actuel de changement climatique.

Les interactions fluides-roches jouent un rôle fondamental dans l'évolution de notre environnement.

L’aquifère de l’Albien constitue un réservoir profond situé sous la craie du bassin parisien composé de dépôts argilo-gréseux non-consolidés, et est considéré comme une ressource stratégique primordiale pour l’Ile de France en cas d’indisponibilité durable des ressources classiques.

Le système terrestre est un pourvoyeur important d’énergie qui est libérée en continu de manière thermique. Dans la plupart des bassins sédimentaires, ce flux de chaleur est limité, correspondant à un gradient thermique moyen de 30°C/km ; ce gradient pouvant être encore plus faible au niveau des cratons.

Les évènements climatiques extrêmes comme les précipitations fortes ou épisodes de sécheresse peuvent entraîner des modifications de la morphologie des paysages et de la composition des sols en l’absence d’aménagements adaptés : coulées de boues, appauvrissement des sols ou encore ensablement des cours d’eau.

La composition géochimique de l’eau peut avoir un fort impact sur la rentabilité de l’exploration de la ressource géothermique. Selon les éléments présents, elle peut engendrer des problèmes de scaling ou corrosion, ou à l’opposé, présenter des opportunités de valorisation de co-produits comme le lithium.

Les matières plastiques, apparues il y a plus d'un siècle, se sont imposées peu à peu dans une multitude d'applications grâce à leurs propriétés intéressantes et leur faible coût.

Dans le contexte de la transition énergétique, les technologies à émissions négatives (TEN) gagnent en intérêt à chaque mesure de la concentration atmosphérique de CO2. Ces TEN sont des technologies qui retirent le carbone de l'atmosphère et le séquestrent.

Les technologies axées sur la décarbonation du secteur de l'électricité et du transport (éolien, solaire, batteries de véhicule électrique, etc.) vont mobiliser une quantité importante de métaux dans les décennies à venir.

La thèse propose une réflexion économique du déploiement de l’hydrogène au niveau mondial. Elle comporte 3 volets. En premier lieu, elle propose d’étudier la diffusion des technologies et le déploiement de l’hydrogène renouvelable et bas carbone au niveau mondial à l’horizon 2050.

L’impact environnemental des politiques publiques mises en place jusqu’ici dans le domaine des transports reste mitigé, les émissions de GES de ce secteur représentant encore 30% de la part des émissions nationales. De plus certaines de ces politiques font l’objet d’une forte défiance de la part des citoyens (e.g.