Développement de méthodologies expérimentales d’étude de particules hors échappement émises par les véhicules

Chaque jour, un être humain respire entre 10 000 et 20 000 litres d'air, ce qui fait de la qualité de l'air une préoccupation majeure pour les citoyens et gouvernements. Alors que les émissions de gaz d'échappement ont été considérablement réduites au cours des dernières décennies en raison de la réglementation et des progrès techniques, les émissions hors échappement des véhicules ont été largement négligées. La thèse proposée vise à développer et valider des moyens de génération et de caractérisation des aérosols tels que ceux émis lors du contact disque/plaquettes afin d’améliorer les connaissances sur le comportement de telles particules et les moyens de réduire ces émissions. Dans ce contexte, le·la doctorant·e devra identifier les caractéristiques physico-chimiques clés de ces aérosols, définir et mettre en œuvre les moyens et protocoles les plus adaptés pour générer des aérosols « analogues » représentatifs de ceux issus de l’abrasion des freins, ainsi que les moyens de caractérisation associés. Pour ce faire, la première phase du travail de recherche devra permettre d’identifier les caractéristiques clés, spécificités importantes et métriques les plus pertinentes de l’aérosol réel, afin de pouvoir les reproduire. Dans un second temps, le·la doctorant·e devra identifier les moyens de génération de tels aérosols « analogues » en considérant les métriques d’intérêt et la représentativité nécessaire vis-à-vis de l’aérosol réel, évaluer les performances du dispositif (stabilité, reproductibilité, sources d’incertitudes ou de biais associées), puis identifier et mettre en œuvre les moyens de caractérisation associés aux métriques d’intérêt priorisées précédemment en assurant également leur adéquation aux besoins. Le moyen d’essais et les protocoles développés devront permettre de disposer à terme d’un équipement permettant une génération d’aérosols représentatifs, stables et reproductibles afin d‘y étudier ou développer, par exemple, des solutions de traitement adaptées.

Mots clefs : Qualité de l’air, particules hors échappement, aérosols, échantillonnage, caractérisation

• Directeur de thèse    Dr HDR, OUF François-Xavier, Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), ORCID : 0000-0002-7969-8506
• Ecole doctorale    ED575 EOBE/Electrical, Optical, Bio-physics and Engineering, www.universite-paris-saclay.fr/ecoles-doctorales/eobe
• Encadrant IFPEN    Dr, SCHIFFMANN Philipp, Ingénieur R&I, Département « Simulation et analyses expérimentales des systèmes », philipp.schiffmann@ifpen.fr, ORCID : 0000-0002-3644-0441
• Localisation du doctorant    IFP Energies nouvelles, Rueil-Malmaison, France  
• Durée et date de début    3 ans, début au cours du quatrième trimestre 2023
• Employeur    IFP Energies nouvelles, Rueil-Malmaison, France
• Qualifications    Master universitaire en Sciences Physique/Chimie, compétences en science des aérosols ou en sciences analytiques seraient un plus
• Connaissances linguistiques    Maitrise du Français ou de l’Anglais indispensable

Pour postuler, merci d’envoyer votre lettre de motivation et votre CV à l’encadrant IFPEN indiqué ci-dessus.