Statut
Disciplines scientifiques
Direction de recherche
Économie et veille
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Rueil-Malmaison
Le développement des technologies de décarbonation constitue un des piliers fondamentaux de la transition énergétique. Cependant, force est de constater que divers obstacles peuvent survenir et ralentir leur déploiement, notamment en ce qui concerne leur acceptabilité. Pour autant, cette dernière n'est souvent prise en compte qu'à la dernière étape du processus de planification et/ou d'opérationnalisation, quand elle l’est. Cela est d’autant plus dommageable que la transition énergétique nécessite la mise en place d’un ensemble de nouveaux modes de gouvernance autour de la promotion technologique et du changement des comportements ; ces derniers devront être mis en œuvre par le biais d’actions politiques et sociales. Face à ce constat, il s’avère nécessaire de prendre en compte l’acceptabilité sociale dans nos outils de planification, particulièrement dans nos modèles de prospective afin de construire des trajectoires plus fiables. En effet, la modélisation prospective se montre déterminante pour explorer l’évolution des systèmes énergétiques sur le long terme à travers différents scénarios d’évolution possible suivant des contraintes imposées et qui expriment les conditions que l’on cherche à respecter ou à éviter et les choix qui s’imposent. A cet égard, cette thèse vise d’abord à faire une revue de littérature approfondie de l’acceptabilité sociale et des différentes terminologies employées pour décrire la considération des différentes parties prenantes envers les technologies de décarbonation, afin d’identifier celles qui correspondent le mieux au contexte énergétique étudié. Les différents facteurs qui influencent l’acceptabilité sociale seront également identifiés suivant différentes échelles spatio-temporelles afin de développer une méthodologie novatrice visant à les intégrer dans les outils de modélisation prospective « TIMES-EU ».